5 trucs pour aider son enfant à passer de 5 à 15 en mathématiques
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mardi 23 mai 2017

Et si nos enfants prenaient la scolarité comme une grande épreuve sportive.


 
Beaucoup de nos jeunes comprennent parfaitement la notion de l’effort.
D’ailleurs, ils le démontrent régulièrement dans  leur sport favori avec ses entraînements physiquement parfois difficiles.

Pour autant, ils n’ont pas la même notion de l’école.

Pourquoi ? La réponse est complexe et très certainement multifactorielle.

On ne peut exclure que la motivation est avant tout une histoire d’image, de ressenti. Et que le sport est dans notre société, en général, et dans le monde des adolescents en particulier, incroyablement valorisé.
Dans les films américains, que regardent à longueur de journée nos enfants, c’est toujours du beau joueur de Football dont rêvent les jeunes filles, rarement, très rarement du premier de la classe.
De même, la pom-pom girl sera adulée pour son style, là où la bonne élève portera des lunettes épaisses et grotesques ou un appareil dentaire disgracieux.
Certes ces caricatures nous font rire à l’âge adulte car la ficelle parait bien grosse. Mais elle forge dans les cerveaux de nos adolescents une image peu glorieuse de la réussite scolaire.

Or, si notre réflexion ne peut s’exemptée de cet état de fait. Il n’en reste pas moins que tout n’est pas perdu.

En sport, tout le monde concède que la « préparation prime l’action ».

D’ailleurs, les jeunes ne rechignent pas à assister aux entraînements ou à développer leur capacité musculaire afin d’être prêt pour le jour j de la compétition.
En matière scolaire, tout cela est moins évident.
Les élèves ont tendance à se « débarrasser » des devoirs, corvées imposées par des professeurs très certainement « sadiques » dont la seule et unique motivation est de gâcher les soirées et les week-ends de pauvres adolescents condamnés au supplice de l’apprentissage forcé.

« Hey teachers leave the kids alone » clamaient déjà les « Pink Floyd » en 1979. Le problème ne remonte pas à hier.
Pourtant, dès le début du collège, la bonne réalisation du travail à la maison devient un atout majeur dans la réussite aux contrôles. Le temps en classe étant consacré exclusivement à la présentation et l’explication des choses, les temps individuels devient, naturellement celui de l’assimilation et de l’intégration. Oublier l’importance capitale de cette séquence, c’est risquer un échec. D’autant, que cette dimension, ne fait que croître avec l’évolution vers le lycée puis les études supérieures.

Il est temps de faire comprendre à nos adolescents que bien au-delà d’une corvée, le travail à la maison, comme l’entraînement pour le sport, est une opportunité particulièrement intéressante pour les futurs succès.

Nous pouvons changer les choses en 3 étapes.

1er : En discuter avec notre enfant et échanger sur cette notion de préparation régulière.


Faire le parallèle avec l’entraînement sportif. En un mot, essayer de lui faire prendre conscience que la réussite scolaire ne doit rien au hasard mais est le résultat d’un processus, parfois long, de préparation. Mieux, le sport comprend de plus grandes incertitudes que l’école. Un garçon malhabile de ses pieds a peu de chance de devenir un grand footballeur. Une jeune fille sans aucun équilibre risque de voir sa carrière de danseuse étoile compromise. Par contre, en matière scolaire ça marche à tous les coups. Une bonne préparation et ce sont des résultats en hausses, c’est imparable.

2ème : En mettant en place une routine de préparation.


C’est le moment de « coacher » votre enfant.
Bien sûr, les meilleurs entraîneurs encouragent leurs « poulains », mais surtout, ils exigent beaucoup à l’entraînement.  Une rigueur, dans l’assiduité qui pourrait se traduire pour votre enfant à un temps défini de révision chaque jour. Une analyse de la situation permettant de travailler les points faibles et de renforcer les points forts. Un accompagnement psychologique offrant une confiance renforcée.

3ème : En valorisant l’école et les différentes matières.


Je me souviens d’un papa, extrêmement prit par son travail, qui consacrait ses samedis après-midi au match de foot de son fils ainé. Il n’en manquait  aucun. Applaudissant lorsque le petit marquait un but et toujours encourageant sur le bord du terrain, les discussions avec son enfant tournaient toujours plus ou moins autour du football, des entraînements, des matchs. Et l’enfant adorait se sport, plus que tout.
Etait-ce dû au hasard ?
Certainement pas. Prenez le temps de discuter de façon informel de l’école.
On envoie un nouveau cosmonaute dans l’espace c’est l’occasion de parler de math et de physique. Pas en étant culpabilisant et en reprochant à notre enfant son manque d’assiduité dans le domaine mais en étant admiratif du succès. Le père ne reprochait pas à son fils de ne pas être Christiano Ronaldo, mais je suis certain que les deux admiraient ce formidable joueur.

C’est en changeant de petites choses dans nos comportements, dans nos discours que nous pouvons, petit à petit changer les mentalités de nos enfants. Et peut-être pourrons nous les voir, un jour, aborder l’école comme un grand challenge sportif.

 

 

 

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