5 trucs pour aider son enfant à passer de 5 à 15 en mathématiques
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mardi 6 juin 2017


 Astuces pour motiver mon enfant :


 
Lors de mes conférences la question qui revient le plus est : comment motiver mon enfant ?
Hélas, il n’existe pas de recette miracle. Mais, il existe une constante. Tout individu quel qu’il soit, quel que soit son âge, son sexe, son milieu social est motivé par un domaine lorsque celui-ci lui rapporte plus qu’il ne lui coûte. 
Nous devons considérer que notre enfant a besoin d’énergie pour être motivé. Et l’énergie des enfants, est la différence entre ses doutes et sa confiance en lui. C’est d’ailleurs, pour cela que les enfants les moins motivés à l’école sont essentiellement ceux qui sont en difficulté.
Si vous souhaitez développer la motivation de votre enfant voici trois petits trucs, très faciles à mettre en œuvre et hyper-efficaces.

Astuce numéro 1 - La valorisation :

Les parents ont ce gros défaut de passer plus de temps sur les mauvaises notes que sur les bonnes. De reprocher à leurs enfants leur nonchalance devant la télévision plutôt que de les applaudir quand ils font leurs devoirs. 
De parler de l’école, quand il y a un problème, alors qu’il serait plus judicieux d’en parler quand tout va bien.
Il faut donc changer complètement changer de stratégie :
Interdisez-vous toute remarque désobligeante sur l’école, interdiction absolue (de toute façon certaines passeront au travers des mailles du filet). Et fixez-vous une règle : chaque jour, au moins un compliment sur l’école.

-          « Bravo pour cette bonne note en histoire ».

-          « J’ai lu ta rédaction vraiment beaucoup d’idées intéressantes ».

-          « Magnifique ce dessin ».

-          « Tu progresses en orthographe, c’est vraiment bien ».

-          Etc….

Astuce numéro 2 - La reconnaissance : Pour se construire, avoir une bonne image de soi et un maximum de confiance dans la vie, les enfants ont besoin d’être estimés. Or, bien souvent, par pudeur, les parents n’osent pas dire à leurs enfants ce qu’ils pensent réellement d’eux. Pire, j’ai rencontré des parents qui m’ont dit : « Je ne vais pas lui dire à quel point je suis fier de lui, sinon il va se reposer sur ses lauriers ». C’est faux, complètement faux. Bien au contraire c’est tout l’inverse. Plus vous direz à vos enfants que vous êtes satisfaits d’eux et plus ils seront forts et souhaiteront progresser. L’amour-propre est un puissant dopant pour peu qu’il soit utilisé à bon escient. Si vous le bafouez en pensant que ça va piquer au vif votre enfant et que grâce à cela il va mieux travailler. Vous vous trompez. Par contre, si vous le cajolez à grand renfort de fierté, vous verrez votre petit faire des choses extraordinaires.
J’ai connu une petite fille qui adulait son père (elle est loin d’être la seule), il n’y en avait que pour papa. Lorsque son père parlait d’elle en public et devant elle, il disait : « ma fille est comme moi : comme moi, mais en mieux ». Cela  a donné à cette enfant une confiance en elle extraordinaire qu’elle a conservée, aujourd’hui, arrivée à l’âge adulte. Alors, ne loupez aucune occasion de dire à quel point vous êtes fier de vos enfants et faites-le en public, devant les amis, la famille l’effet en sera surmultiplié.

Astuce numéro 3 – Le projet : Lorsque j’échange avec des professionnels de l’enseignement, que ce soit des professeurs, des directeurs d’établissement ou des éducateurs, ils me disent tous la même chose. Aujourd’hui, ce qui est difficile c’est de donner du sens à la scolarité. Les enfants sont surexposés aux médias qui, pour faire du sensationnel, parlent de personnes ayant fait de très grandes études, qui ne trouvent pas d’emploi ou acceptent des emplois non qualifiés malgré leur Bac+5. Si les cas existent, ils sont hyper-minoritaires, mais les journaux adorent les relater. En vient, tout naturellement, cette question : « A quoi ça sert de travailler à l’école puisque ça ne garantit pas un travail à l’avenir ».
Et chaque fois qu’un effort sera nécessaire. Chaque fois qu’il sera devant une difficulté. Notre enfant aura cette petite phrase qui lui reviendra en tête. Pour éviter cela, il faut nourrir ses rêves. Si votre enfant sait déjà ce qu’il souhaite faire plus tard encouragez-le. Ne dites jamais c’est impossible, même si c’est très ambitieux. Si votre enfant ne sait pas ce qu’il souhaite faire plus tard, ouvrez-lui les champs du possible. Commencer par déterminer un secteur : la restauration, le droit, l’immobilier, etc… faites-lui découvrir de nouveaux mondes, internet est fabuleux pour cela. Mais il existe aussi des émissions de télévision, des amis qui peuvent parler de leur propre expérience. Certaines entreprises organisent des journées portes ouvertes. Et lorsqu’il émet un souhait, n’oubliez pas, ne jamais dire que c’est impossible.

 

 

 

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